Trois jours de concerts exceptionnels, quatre musiciens, et une soirée festive le dimanche soir.

La goulée des convers et ses rillettes après chaque concert.

bulletins de réservations imprimables en téléchargement

*******

Duo Fortecello & Friends

PROGRAMMES, REPORTAGES ET BIOGRAPHIES

****************************************

Vendredi 5 juillet 2024

Trio piano – violon – violoncelle

Antonio Garcia, violon

Anna Mikulska, violoncelle

Philippe Argenty, piano

Cette forme de trio est à la fois une rencontre de trois solistes – puisque le jeu de composition consiste à donner la parole à chaque instrument de manière égale et souvent virtuose – mais aussi une des premières formes de musique de chambre.
Joseph Haydn va institutionnaliser cette forme en écrivant pas moins de quarante-deux trios complets ! Mais ce sont ses successeurs qui vont dépasser l’aspect « jukebox »
destiné à amuser l’empereur et sa cour au palais, Beethoven et Mendelssohn donneront au trio ses lettres de noblesse.
Le trio Les Esprits nº5 en ré majeur opus 70 nº1 de Ludwig van Beethoven doit son nom à l’ambiance lugubre de son mouvement lent dont le thème devait initialement être utilisé dans une scène de sorcières pour son opéra MacBeth. Cette œuvre est contemporaine de la cinquième symphonie et de la symphonie pastorale. Les critiques ont toujours donné une place à part à ce trio dans l’œuvre du compositeur viennois en lui accordant un rang privilégié.
Le trio nº1 en ré mineur de Félix Mendelssohn est lui aussi une des œuvres les plus célébrées et jouées du compositeur. Robert Schumann, en écoutant pour la première fois ce trio qualifiera Mendelssohn de « Mozart du XIXème siècle, le plus rayonnant des musiciens ». C’est en effet la partie de piano – que le compositeur tiendra lors de la
création – très romantique, qui trahit l’influence de Robert Schumann sur son auteur.

Ludwig van Beethoven : Trio avec piano no 5 en ré majeur, opus 70 no 1

1. Allegro vivace e con brio, en ré majeur
2. Largo assai ed espressivo, en ré mineur
3. Presto, en ré majeur

 Felix Mendelssohn : Trio pour piano, violon et violoncelle no 1 en ré mineur, op. 49

1. Molto allegro ed agitato (ré mineur)
2. Andante con moto tranquillo (si bémol majeur)
3. Scherzo : Leggiero e vivace (ré majeur)
4. Finale : Allegro assai appassionato (ré mineur, coda en ré majeur)

*

Samedi 6 juillet 2024

Romantique est aussi français !

Duo Fortecello

Anna Mikulska, violoncelle

Philippe Argenty, piano

Depuis 10 ans, le Duo Fortecello, Anna Mikulska – violoncelliste polonaise – et Philippe Argenty – pianiste franco-espagnol – n’ont de cesse de parcourir le monde, au sens figuré comme au sens propre. Leur curiosité inextinguible les a engagé dans une recherche des racines de la musique classique, à savoir la musique traditionnelle, l’âme des Peuples. Leurs programmes « Tour du monde en violoncelle et piano » où chaque pièce est dédiée à un pays différent, ont conquis les publics du monde entier lors de leurs innombrables concerts.
Les deux amants (de la musique bien sûr !) non seulement jouent ces musiques mais aussi les présentent oralement dans une des sept langues parlées par le duo, entre anecdotes, humour et réflexions personnelles.
De leurs propres racines – la Pologne, la France et l’Espagne, ils ont par la suite souhaité tirer toute la substance possible au travers de programmes monolithiques. Après un programme polonais autour de Frédéric Chopin et un programme présentant les musiques espagnoles (et pas seulement le Flamenco), le programme français a vu le jour en 2023. Alors que musique française rime le plus souvent avec les dentelles rococo des baroques tels que Lully, Charpentier ou Rameau ou avec les couleurs pastel des impressionnistes des Debussy ou Ravel, le Duo Fortecello a souhaité s’intéresser à une époque grandiose
mais oubliée, celle des romantiques français.

Gabriel Fauré : Élégie

Édouard Laló : Sonate pour piano et violoncelle en la mineur

1. Andante non troppo — Allegro moderato
2. Andante
3. Allegro

Camille Saint-Saëns : Sonate pour violoncelle et piano no 2 en fa majeur op.123

1. Maestoso largamente
2. Scherzo con variazioni
3. Romanza
4. Allegro ma non troppo grazioso

*

Samedi 7 juillet 2024

Trio chant – piano – violoncelle

Magdalena Kulig, mezzo-soprano

Anna Mikulska, violoncelle

Philippe Argenty, piano

Dans la continuité du programme de la veille – Romantique est aussi français – où le violoncelle est le messager des émotions romantiques et comparé à la voix humaine, le Duo Fortecello invite sur scène leur amie mezzo-soprano Magdalena Kulig. Cette extraordinaire voix de velours, acclamée dans les plus prestigieuses salles européennes – Elb Philharmonie, Philharmonies de Varsovie, Cracovie, etc., aussi envoutante que puissante, laissera le public sous le charme des femmes fatales à l’opéra.
Les auditeurs pourront découvrir les héroïnes qui depuis des siècles séduisent autant qu’elles insupportent.
Dalida – de l’opéra Samson et Dalida de Camille Saint-Saëns – qui abuse de ses charmes pour faire tomber un héro naïf, Carmen – de l’opéra Carmen de Georges Bizet – qui se
joue des sentiments de ses nombreuses conquêtes ou encore Marguerite – de l’opéra Faust de Charles Gounod – qui brise le cœur pur de Siebel en lui préférant le mauvais
garçon qu’est Faust.
Dans ce trio, le piano remplacera tout un orchestre symphonique et le violoncelle quant à lui, chantera tantôt la peine des amants déçus et meurtris, tantôt les
charmes des séductrices.
Les trois musiciens vont plonger les mélomanes – avertis ou non ! – dans
l’époque où la seule musique digne de ce nom était l’opéra et où Wagner, Bizet, Gounod, Verdi et Rossini règnent en stars absolues. Les airs tels que je rie de me voir si belle en ce miroir ou l’amour est un oiseau rebêle sont chantonnés dans la rue par tout le monde et sont des tubes
intemporels.

(l'ordre n'est pas encore défini!)

Gabriel Fauré : Après un rêve

Jules Massenet : Élégie

Jules Massenet : Thaïs

Charles Gounod : Marguerite

Franz Schubert : Le roi des aulnes

Charles Gounod : Le parlate d'amor

Franz Schubert : Winterreise

Henri Duparc : Extase et Soupir

Camille Saint-Saëns : Mon cœur s'ouvre à ta voix

François Servais : Traviata

Georges Bizet : Habanera

***

Anna Nałęcz-Mikulska vient au monde en 1987 à Cracovie, dans un immeuble soviétique où trois mondes se côtoient : la vieille aristocratie cracovienne du côté de son père, la bourgeoisie ambitieuse de Częstochowa du côté de sa mère et le quartier populaire de Nowa Huta. C’est à ce mélange extraordinaire qu’Anna attribue sa capacité à se sentir à l’aise dans n’importe quel milieu.
Grâce à sa tante couturière, qui l’inscrit à un concours de chant où Anna se présente avec 40 degrés de fièvre, concours qu’elle gagne malgré tout, la petite fille âgée de 6 ans, commence le violoncelle dans une école spécialisée pour jeunes musiciens.
A 18 ans, elle tente son rêve : poursuivre ses études à la prestigieuse Académie de Musique de Cracovie. Elle réussit les examens d’entrée avec une des notes les plus élevées parmi 120 candidats. Au bout d’un an, Zdzisław Łapiński, son professeur de violoncelle qui a toujours soutenu l’esprit libre d’Anna, lui propose de tenter l’entrée à l’École Normale de Musique de Paris. Deux mois plus tard elle part pour étudier à Paris avec Paul Julien en confondant « bonjour » avec « merci ». Deux ans plus tard, avant de finir ses études à Cracovie, Anna s’installe à Nantes. En 2005 elle obtient le Master d’Art.
Entre temps elle vit une expérience professionnelle incroyable : elle est engagée dans l’orchestre personnel de Nigel Kennedy, « Orchestra of Life ». Elle réalise plusieurs tournées internationales et se produit dans les plus grandes salles de concert telles que la Philharmonie de Berlin ou le Royal Albert Hall de Londres.
En 2006, Anna arrive à Poitiers. Elle enseigne au Conservatoire de Rochefort et de Lencloître, collabore avec l’orchestre de l’Opéra de Limoges et forme un quatuor à cordes, le Quatuor Volubilis. C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Philippe Argenty…

Philippe Argenty naît en 1984 dans les Pyrénées Catalanes, à la frontière entre la France et l’Espagne. Philippe a pour passion la nature et son surnom de « Tom Sawyer » lui sied à merveille.
Sa mère l’inscrit au cours de piano à l’âge de 6 ans mais le costume en velours marron côtelé acheté pour sa première audition l’effraie et il ne veut plus entendre parler de piano.
Les premières pédales qui l’intéressent sont celles de son vélo et le premier piano, celui du restaurant Planes où il fait deux saisons comme commis de cuisine avec beaucoup de succès. Malheureusement une maladie de peau l’empêche de continuer cette carrière.
A 18 ans, il entend une des Rhapsodies de Liszt joué par György Cziffra à la radio. Il décide alors de devenir pianiste. Après un an au Conservatoire de Perpignan, des journées entières passées au piano, Philippe part pour Paris pendant 18 mois.  De retour dans les Pyrénées, il rencontre Oxana Yablonskaya, la légendaire pianiste qui a pris sa retraite dans les Pyrénées. Elle propose à Philippe la gestion de son festival de piano. Cette expérience fait naître en lui une autre passion : l’organisation de festivals de musique. C’est également elle qui va présenter à Philippe celui qui est devenu son mentor, Stanislav Pochekin. En 2011, Philippe obtient une Licence de concert, quitte le conservatoire et part sur les routes pour donner des concerts.
Il commence ainsi à transporter son piano d’abord avec son père, puis il  s’équipe d’une machine. Cela lui permet de jouer partout, d’organiser des festivals et de faire apprécier la musique à un grand nombre de personnes.
Il s’installe à Poitiers en 2011. Il cherche des collègues. Il a entendu parler d’un quatuor à cordes… et c’est là que commence l’histoire du Duo Fortecello…